L’armée de l’air suisse veut un nouvel avion de chasse polyvalent
Le processus d’acquisition lancé le 23 mars pour remplacer les F/A-18
américains met de nouveau en concurrence le Rafale de Dassault et le
Gripen de Saab.
Les quatre chasseurs F/A-18, suivis des
deux petits F-5 « Tiger » d’entraînement, s’envolent de la piste
militaire de Payerne (canton de Vaud) vers la crête des Alpes suisses.
Ce mercredi 28 mars, seule la croix blanche sur fond rouge qu’arborent
les carlingues apporte une touche de couleur dans le paysage pluvieux.
Quadragénaires, les avions de l’armée de l’air helvète achèvent leur vie. Le département fédéral de la défense a publié, le 23 mars, les « exigences relatives à l’acquisition du prochain avion de combat et d’un nouveau système de défense sol-air », lançant ainsi la compétition pour renouveler sa flotte à partir de 2025. Un appel d’offres sera lancé à l’été.
Cinq concurrents sont pris en compte par le gouvernement : l’Eurofighter d’Airbus, le Rafale du français Dassault, les américains F-18 Super Hornet de Boeing et F-35 de Lockheed Martin, et le Gripen E du suédois Saab. Pour la défense sol-air, trois systèmes sont invités à concourir, sachant que Berne ne veut pas de système de défense antimissile balistique : le SAMP/T français (Eurosam), le David’s Sling israélien (Rafael) et le Patriot américain (Raytheon).
Le tout représente un marché total de 8 milliards de francs suisses (6,8 milliards d’euros), dont 1,5 milliard pour une défense aérienne de longue portée (couvrant au moins 15 000 km2), inexistante à ce jour. Le pays exige des offsets (contreparties) représentant 100 % du prix d’achat, et un prix tenant compte des coûts d’exploitation sur trente ans.
« Le prochain avion de combat restera en service jusqu’aux années 2050-2060 », souligne le rapport du groupe d’experts sur l’avenir de la défense aérienne qui ont travaillé pour le Conseil fédéral. Pour eux, « nul ne peut prévoir quelle sera l’évolution dans l’environnement sécuritaire ». Le rapport note par exemple : « Dans la mesure où le contraste Est-Ouest s’accentue à nouveau suite à l’annexion de la Crimée par la Russie...
Quadragénaires, les avions de l’armée de l’air helvète achèvent leur vie. Le département fédéral de la défense a publié, le 23 mars, les « exigences relatives à l’acquisition du prochain avion de combat et d’un nouveau système de défense sol-air », lançant ainsi la compétition pour renouveler sa flotte à partir de 2025. Un appel d’offres sera lancé à l’été.
Cinq concurrents sont pris en compte par le gouvernement : l’Eurofighter d’Airbus, le Rafale du français Dassault, les américains F-18 Super Hornet de Boeing et F-35 de Lockheed Martin, et le Gripen E du suédois Saab. Pour la défense sol-air, trois systèmes sont invités à concourir, sachant que Berne ne veut pas de système de défense antimissile balistique : le SAMP/T français (Eurosam), le David’s Sling israélien (Rafael) et le Patriot américain (Raytheon).
Le tout représente un marché total de 8 milliards de francs suisses (6,8 milliards d’euros), dont 1,5 milliard pour une défense aérienne de longue portée (couvrant au moins 15 000 km2), inexistante à ce jour. Le pays exige des offsets (contreparties) représentant 100 % du prix d’achat, et un prix tenant compte des coûts d’exploitation sur trente ans.
« Le prochain avion de combat restera en service jusqu’aux années 2050-2060 », souligne le rapport du groupe d’experts sur l’avenir de la défense aérienne qui ont travaillé pour le Conseil fédéral. Pour eux, « nul ne peut prévoir quelle sera l’évolution dans l’environnement sécuritaire ». Le rapport note par exemple : « Dans la mesure où le contraste Est-Ouest s’accentue à nouveau suite à l’annexion de la Crimée par la Russie...
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